• Nous avons profité de la clémence du ciel, pour faire une très jolie balade  au bord du Canal de Briare, je vous invite à nous suivre le long des chemins de halage, dans un décor verdoyant et reposant.
    Notre première étape : ROGNY-LES-SEPT-ECLUSES.

    A 30 kilomètres au sud de Montargis, Rogny  vous ouvre l'une des portes de la Puisaye.
    Le Canal de Briare et son principal ouvrage LES SEPT ECLUSES, font partie d'un gigantesque projet conçu par HENRY IV et SULLY dès 1597, pour unir la Méditerranée à l'Océan et la Manche au moyen de canaux reliant les rivières.

    Encore s'agissait-il , pour passer directement de la Loire à  en Seine de franchir le seuil  séparant les deux bassins, à 170 mètres , soit une dénivellation de 45 mètres côté Loire et 25 mètres du côté du Loing de Rogny.

    C'est à Hugues COSNIER, que revient le mérite de mettre pour la première fois en pratique, en la perfectionnant, cette idée révolutionnaire, de faire franchir les collines aux bateaux.
    Pour la descente à pic sur la vallée du Loing, il imagine cet ensemble de six écluses accolées plus tard  à une septième.

    Les travaux ordonnés le 11 mars 1604 furent commencés en 1605. La construction fut interrompue en 1610 à la mort du Roi, poignardé par Ravaillac. Ils ne furent repris qu'en 1638 par Jacques GUYON, Sieur de Chesnoy.
    Les écluses furent livrées à la navigation en septembre 1642.

    Elles furent et restent un ouvrage extraordinaire. Elles permettaient le passage de bateaux de 32.50 mètres de long, 5 mètres de large et portant 100 tonnes avec un enfoncement de 1.80 mètre.
    Durant 245 années les chalands ont gravi cette colline grâce aux 7 écluses. C'est en 1887 qu'elles furent désaffectées et remplacées par six écluses séparées sur un nouveau tracé contournant la colline.






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  • Encore un peu courage pour parcourir quelques nouveaux kilomètres au milieu  de l'arboretum des Barres.
    Freezia, tu as vu je t'ai laissé un peu de répit pour que tes chaussures de marche aient le temps de souffler !
    Liza, tu remarqueras c'est toujours aussi chic, on retourne à l'Arboretum !

    Ceci dit, c'est reparti !

    Un peu d'histoire :
    En 1821, Philippe André de Vilmorin achète le domaine des Barres, propriété de 300 hectares. Durant plus d'un siècle, cette célèbre famille de grainetiers ( Oui oui c'est bien en rapport avec les magasins du même nom) sera à l'origine de nombreuses études comparatives sur les espèces et permettra à l'Arboretum d'être connu des professionnels, des botanistes et des scientifiques du monde entier.
    En 1866, l'Etat devient propriétaire d'une partie du domaine et y installe une école forestière.  C'est en 1936 que l'Etat devient propriétaire de l'intégralité du domaine des Barres ainsi que du Château de la famille Vilmorin. Au fil des années, le domaine verra s'établir plusieurs organismes scientifiques d'études et de formation sur le thème de l'arbre et de l'environnement.

    Vous pouvez visiter le site internet de l'arboretum  ICI.

    Je vous laisse faire les petits écureuils et sauter de branches en branches.



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  • Je vous propose une petite promenade (vous allez me dire: Encore de la marche!) à  travers l'arboretum  national des Barres.
    Situé pas très loin d'où j'habite, l'arboretum est une collection plus que centenaire, constituée d'arbres et d'arbustes originaires de différentes contrées du monde.
    Ce site exceptionnel, nous le devons à Philippe-André de Vilmorin et sa famille qui, en 1873, permet la création de l'Ecole forestière des Barres.
    Les Vilmorin et l'Etat vont alors pendant près d'un siècle, se consacrer à l'élaboration de 3 grandes collections botaniques.
    Sur un site de 35 hectares, sont réunies près de 2500 espèces et variétés végétales. (environ 8500 sujets).
    Cette collection est l'une des plus complète au niveau européen, et une des plus importante au niveau mondial.
    Le parc est divisé en trois grandes collections:
    • Collection géographique : les végétaux y sont réunis suivant leurs origines géographiques.
    • Collection systématique : les végétaux y sont réunis selon leur famille botanique.
    • Collection ornementale : on y trouve des sujets spectaculaires tel que le chêne de Hongrie ou le tuya aux 80 troncs( un seul et même thuya dont les branches ont refait des troncs et qui à lui tout seul constitue une petite forêt), cette collection rassemble des variétés hors du commun.
    Cerise sur le gâteau,( je devrais dire fraise sur le gâteau) nous avons nous délecter des fraises des bois qui tapissent le sol.
    Dans un premier temps je vous offre un diaporama de quelques spécimens.
    Un autre viendra dans un prochain article.
    En raison de l'immensité du parc, nous n'avons pu parcourir que les collections géographique et ornementale.
    Nous y retournerons à l'automne pour pouvoir régaler nos yeux des couleurs que prendra la multitude d'érables.





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  • Bon alors vous êtes prêts à reprendre la balade ?
    Vos lacets sont bien attachés ? Je ne voudrais pas que  quelqu'un  tombe et ralentisse la marche !
    Alors si tout le monde est sur les starting-block, on y va !

    Nous quittons le Marais et nous allons vers les quais de Seine,  où je me laisse séduire par les bouquinistes qui attirent tant de touristes en ouvrant leurs boîtes à livres posées sur les parapets de la Seine. Ces boîtes à livres s'appelaient autrefois "Les plombs" parce que les couvercles étaient faits de plomb, aujourd'hui ils sont en zinc.

    Le pont de Maine, nous nous retrouvons sur l'Ile Saint Louis, nous traversons l'Ile Saint louis pour rejoindre le Pont de la Tournelle. Une petite halte pour faire quelques photos: le  Pont de l'Archevéché,  Notre Dame vue côté sud, les berges de la Seine avec ses promeneurs, l'Ile de la Cité vue du pont de la Tournelle.
    Nous longeons le quai de la Tournelle , puis le quai de Montebello. Nous traversons le Petit Pont pour rejoindre la Place du Parvis de Notre Dame sur l'Ile de la Cité- le coeur de Paris-
    Cette île était le lieu de tous les pouvoirs, monarchique, judiciaire, médical, religieux. Sur quelques arpents au milieu de la Seine on y trouve le Palais de Justice, la Conciergerie, l'Hôtel Dieu, la Sainte Chapelle, Notre Dame de Paris.

    Comme c'est la fête de la musique, nous pouvons assister sur la place à un"concert" de percussions.

    La façade principale ouest de la cathédrale s'élève devant nous.
    Quelques photos, dont une de la galerie des rois d'Israël et de Juda.
    Lors de la révolution frannçaise, les émeutiers croyant qu'il s'agissait des statues des rois de France les abattirent . Elles furent redessinées pas Viollet-le-Duc. Les statues originales ont été retrouvées dans les sous-sols d'une banque et sont exposées au musée du Moyen-Age de Cluny.
    Puis une photo de la Rose de la Vierge et son auréole de pierre.
    En se plaçant avec suffisamment de recul et dans le bon axe, on peut alors admirer la Vierge avec son incroyable couronne, une rose de 9.60 mètres de diamètre.
    Mais pour l'heure, avec la foule de touristes je n'ai pas pu trouver le bon emplacement pour faire l'impeccable photo.

    En revanche je ne manque pas de photographier le POINT ZERO des routes de France. Situé sur la place du Parvis de la cathédrale, il  est matérialisé par un médaillon en pierre autour d'une rose des vents.
    Il est le point géodésique de Paris, c'est à dire la référence à partir de laquelle sont calculées les distances entre la capitale et les autres villes de France.

    C'est bon tout le monde suit ????

    Alors nous rejoignons le pont de l'Arcole pour retraverser la Seine retrouver le Quai de Gresves et le Quai de l'Hôtel de ville, puis ensuite Place de l'Hôtel de Ville.
    Un peu d'histoire sur l'hôtel de ville :
    En 1533, le bâtiment tombant en ruine, François 1er décide de construire un hôtel de ville. Les plans sont réalisés par un architecte italien, Dominique de Cortone, et s'inspirent de l'esprit renaissance.
    En 1885, deux pavillons d'angle reliés à la façade par une galerie sont ajoutés.
    Lors de la Commune en mai 1871, l'hôtel de ville est incendié. Ce sont les architectes Ballu et Deperthes qui sont choisis pour la reconstruction à l'identique.
    Connaissez-vous l'origine de :"Faire la grève" ?
    Cette expression vient de l'époque où les ouvriers sans travail se rassemblaient sur la Place de Gresves, devenue maintenant Place de l'Hôtel de Ville.

    Petite info:
    Du 25 mai au 1er juillet, la totalité du parvis de l'Hôtel de Ville accueille un jardin éphémère de 2600 m² composé de plus de 110 000 végétaux, produits dans les serres de la Ville.
    Un jardin partagé, un jardin pédagogique et une friche urbaine illustreront l'évolution récente de la notion de Nature en ville et la nécessité de protéger la biodiversité. Au centre, un espace consacré aux enfants leur permettra de s'initier au jardinage.


    Comme nous avons bien marché, ue petite pause à la terrasse d'un bar s'impose, avant de reprendre le chemin qui nous ramènera à notre point de départ près de République.

    Voilà la journée se termine,  j'espère que vous avez apprécié cette promenade, que vos pieds ne souffrent pas trop. Moi j'ai adoré passer cette journée avec Amandine.
    Lorsque l'occasion se représentera, si vous avez envie de me suivre, je vous emmenerai bien volontiers.






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  • Le 21 juin, nous avions rendez vous avec ma parisienne de fille, Amandine. Même si nous n'habitons qu'à 90 kilomètres l'une de l'autre, nous ne nous voyons pas assez souvent à mon goût. Il faut dire que nos agendas ne sont pas vraiment compatibles. Elle a ses jours de repos en milieu de semaine en raison de son travail.
    J'avais donc prévu de lui consacrer une journée , pour se retrouver entre filles.
    Après 3 heures dans les embouteillages pour parcourir ces malheureux 90 kilomètres, je  l'ai retrouvée chez elle, près de République.
    J'en ai profité pour lui offrir les serviettes que j'avais brodées, elle était toute contente.
    Que ce soit Aurore, ma fille aînée ou Amandine, elles savent toutes les deux que je déteste les transports en commun, et que j'adore Paris à condition d'être à pied. Donc au programme de cette journée, grande promenade pédestre.
    Nous sommes donc parties de République, pour rejoindre le Centre  poly-culturel  Georges Pompidou-Beaubourg, une réalisation des architectes Renzo Piano et Richard Rogers qui a vu le jour en 1972, qui me surprendra toujours par ses couleurs et sa structure et que je trouve toujours surréaliste après 35 ans !

    Puis un passage rue de la Verrière pour admirer le mur végétal sur la façade du BHV Homme. Stupéfiante cette oeuvre de Patrick Blanc, botaniste qui crée des murs végétaux au coeur des plus grandes villes.
    Il faudra que je me renseigne sur cette technique, car je me demande comment on peut faire pousser des plantes sur un plan parfaitement vertical !

    Ensuite une halte Rue des Lombards dans le quartier du Marais, pour un très sympathique déjeuner en terrasse, que ma fille m'a offert pour ma fête des mamans! Au menu, Caviar d'aubergines, féta aux épices, carpaccio. Pour rester raisonnables pas de dessert, mais comme d'habitude pour moi deux expressos bien serrés sans sucre.

    Puis direction le Village Saint Paul au coeur du Marais. Ce village, choisi par Charles V comme lieu de résidence en 1360, est aujourd'hui le village des antiquaires par excellence. Très sympathique, un peu hors du temps dans le tourbillon de la vie parisienne, nous en sommes ressorties par le passage qui donne dans la Rue Charlemagne, ou se trouve le non moins célèbre lycée. Cette rue abrite des vestiges des remparts Philippe Auguste.

    Je vous propose un petit diaporama du début de cette balade, et je vous donne rendez vous dans un prochain article pour la suite de la promenade.

    PS: Mettez des chaussures confortables, si vous voulez suivre sans torturer vos pieds. Vous en aurez encore besoin pour la suite !

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  • J'ai descendu dans mon jardin
    Pour y cueillir du romarin
    Gentil coqu'licot Mesdames !
    Gentil coqu'licot nouveau !


    Depuis quelques semaines, je regarde les champs de ma campagne gâtinaise, qui se teintent de tâches rouges !
    Pour mon plus grand plaisir, je vois que les champs de blé sont envahis de coquelicots, alors qu'il y a peu d'années ces jolies fleurs graciles et d'apparence fragile, avec leurs pétales qui ressemblent à du papier crépon, se faisaient très rares dans les cultures. Pas étonnant avec tous les traitements répandus !
    Ces fleurs me rappellent mon enfance,  lorsque nous faisions de jolis bouquets de coquelicots et de bleuets cueillis que nous rapportions à nos mamans.
    Nostalgie, me direz-vous, peut être vous répondrais-je !
    Puis il y avait ce jeu que nous aimions faire : deviner la couleur des pétales dans les boutons ! Banche, rose, ou rouge ?
    Peut être que vous aussi avez joué à ces devinettes.
    Mais ce n'était pas très compliqué de deviner, avec un peu d'habitude, il suffisait de choisir la grosseur du bouton et on trouvait la couleur!
    Les petits contenaient les pétales encore blancs, les moyens cachaient les pétales roses, et les gros bien dodus, les rouges ! - a-parte pour Sandrine -
    Je me souviens aussi lorsque nous coupions ces boutons du suc laiteux et collant qui coulait des tiges !
    Donc ce matin, en revenant d'avoir accompagné mon fils au collège, j'ai pris le chemin des écoliers et je me suis aventurée dans les champs pour faire quelques photos.
    Je n'ai pas la prétention de vouloir copier Claude Monet qui a peint de magnifiques tableaux impressionnistes de champs de coquelicots, seulement vous faire partager ces beautés de la nature.

    Il faut tout de même que je vous raconte, que je reste égale à moi-même ! Donc j'ai garé ma voiture à cheval sur le chemin et le fossé du champ, mais évidemment je n'ai pas pensé un instant qu'il y avait un dénivelé. Donc quand j'ai ouvert la portière,  je peux dire que j'ai manqué la marche ! Bien sûr vous imaginez la suite, je me suis royalement étalée dans le fossé. Comme il était encore très tôt, l'herbe était toute mouillée de rosée, moi aussi par la même occasion.
    Donc mouillée pour mouillée, je pouvais ensuite me mettre à genoux dans le champ pour faire mes photos, mon jean ne risquait plus rien.
    Il n'empêche que je me posais la question de savoir pourquoi nous avions maintenant la chance de revoir ces coquelicots en si grand nombre.  Je me suis dit que j'allais bien trouver la réponse auprès d'un cultivateur, comme j'ai aperçu un tracteur je suis allée à la rencontre du brave homme !
    En me voyant arriver avec ma casquette et mon APN en boudoulière dans son champ de si bon matin, il a du pensé que j'étais un peu folle.
    Je me suis approchée, il a stoppé son tracteur sans couper le moteur, mais n'en est pas descendu, et moi, avec mon plus beau sourire je lui ai dit :
    "Bonjour Monsieur, excusez moi de vous déranger, mais j'aimerais savoir pourquoi depuis peu nous avons autant de coquelicots dans les champs !
    Lui :
    Quoi donc ????? (ils sont un peu rustres et peu courtois les cultivateurs du cru)"
    Je lui répète donc ma question
    et il finit par me répondre que ce sont les jachères obligatoires qui font que les fleurs sauvages reviennent !

    Voilà j'ai ma réponse ! Je le remercie et lui souhaite une bonne journée et je repars vers ma voiture.
    J'espère que c'est la bonne réponse, enfin même s'il n'était pas aimable, je suppose qu'il connaît son univers.

    Avant de vous montrer les photos de mon escapade bucolique, je vous livre quelques petites informations recueillies sur le net.
    D'abord écrit coquelicoq (1545) son nom est une variante de l'ancien français coquerico, désignant le coq par onomatopée. Il s'agit d'une métaphore entre la couleur de la fleur et celle de la crête du coq.
    Dans le langage des fleurs, le coquelicot incarne "l'ardeur fragile"
    Dans le folklore français, les noces de coquelicots symbolisent les 8 ans de mariage. (source Wikipédia).








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  • Nous avons profité de ce week end de l'ascension pour descendre une fois de plus chez mes parents, dans le sud.
    Cette fois-ci le beau temps était au rendez-vous, certainement pour se faire pardonner de ses frasques durant les vacances de Pâques.
    Inconditionnelle des réveils matinaux , des levers de soleil et des fleurs, j'ai une nouvelle fois fixé dans ma boîte à images quelques photos.
    J'adore profité des petits matins car  tout est calme, les couleurs sont magnifiques sous les premiers rayons du soleil.
    Voici donc, le soleil entre 6h34 et 6h38, les chaudes couleurs du Sud, des giroflées très odorantes, du jasmin tout aussi parfumé, et du pourpier, chaque fleur est un véritable feu d'artifice.



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