• Il y a le maïs transgénique, les poulets aux hormones , je vous présente maintenant LA CITROUILLE "TAMALOU" !

    Ne la cherchez pas dans les jardins ou chez les commerçants, elle pousse uniquement dans mon atelier de travaux manuels.
    J'ai voulu essayer la culture de cette curcubitacée, mais vous avouerez que ce n'est pas encore concluant. Elle arrive à maturation avec de l'arthrose déformante ce qui explique sa forme bizarroïde, pas vraiment celle bien rebondie des belles citrouilles qui poussent dans les jardins. Tout le monde sait combien l'arthrose fait souffrir, d'où le nom de cet objet : TA
    MALOU !

    Il faut impérativement que je reprenne le modus operandi, pour obtenir une citrouille digne de ce nom !

    Malgré ce piètre résultat, elle a beaucoup plu à ma fille Aurore qui est venue déjeuner aujourd'hui - ou elle a des goûts bizarres, ou elle a voulu me faire plaisir en me complimentant - alors je lui ai offert cette CITROUILLE TAMALOU pour piquer ses aiguilles.

    L'avantage c'est que cette CITROUILLE TAMALOU n'aura besoin d'aucun apparat pour Halloween, elle fait déjà peur !


    11 commentaires
  • Plus le temps passait, et plus je me posais de questions sur les différents symptômes que je présentais.
    Les médecins que j'ai consultés ont été incapables de donner un nom à cette maladie ... et pourtant je me suis efforcée de leur décrire les syndromes ! On se demande bien à quoi servent toutes ces années d'études en fac de médecine !

    Au début c'était complètement insignifiant, je passais devant une mercerie et un petit kit attirait mon attention, j'entrais , je regardais et j'achetais. Tout allait très bien puisque je disposais de la toile, des fils et de la grille.
    Il ne me restait plus qu'à me mettre à l'ouvrage.

    Par la suite, les kits ne m'ont plus intéressée, j'ai préféré les grilles. Elles me laissaient plus de liberté, dans le choix de la toile, et celui des couleurs. Des grilles, il y en a tellement qu''il est impossible de ne pas trouver chaussure à son pied. Alors je me suis mise à acheter des grilles, lors des salons, sur les sites divers et variés qui nous tendent les bras lors de nos promenades sur le net, sans compter celles que l'on trouve dans tous les ouvrages de broderie.

    A ce moment là, les symptômes se sont amplifiés. Il me fallait plus de choix de lin (ma toile de prédilection), dans les couleurs, la trame, (New Castle, Edinbourg, Belfast), alors j'ai commencé à acheter des petits coupons divers et variés, mais vite je me suis aperçue que certaines couleurs me plaisaient plus que d'autres, alors je suis passée à l'achat de grandes largeurs. Puis lors des salons, il faut toujours que je tombe sur un nouveau coloris qui me tape dans l'oeil, alors je prends.... OKAZOU !
    Je me suis vite rendu compte, qu'il me manquait toujours une couleur de fil, et lorsqu'on habite dans un petit village de campagne où il n'y a pas de mercerie, il faut sortir la voiture et cavaler chercher l'échevette qui fait défaut à la boutique la plus proche ! Avec l'angoisse au ventre que la gentille mercière ne l'a pas dans son stock.
    Alors j'ai solutionné mon problème en achetant la totalité des références DMC. Au moins de ce côté là, rien ne peut m'arriver ! OKAZOU !
    Très organisée, je tiens mon stock à jour, et dès que je vois qu'il ne me reste que 2 ou 3 mètres d'une couleur, je prends note de la référence, et ensuite je fais une commande groupée.

    Par manque de chance, un jour je suis tombée sur des fils dégradés, comment résister à cette tentation ? Anchor, Needle Necessity, Atalie, Atelier du Pic Vert, Tentakulum, Pomme de Pin, les Fils de Marion, etc.... et j'en passe...
    Bref, il a bien fallu que je me constitue un petit stock, toujours OKAZOU !

    Puis j'ai commencé à faire des bricoles, coussinets, pochettes, petits sacs, etc... Et bien évidemment il faut tout un tas de petits trucs. Tissus, rubans de satin, charms, boutons, croquet, glands, dentelle et là aussi j'en passe.
    Alors j'ai fait un autre stock, encore OKAZOU. Mais malheureusement, et je ne comprends pas pourquoi, je n'ai jamais ce qu'il me faut quand il me le faut ! Finalement le constat est simple il manque toujours quelque chose.

    Lors des premiers salons que j'ai faits, c'est mon banquier qui m'a fait constater que la maladie s'était insidieusement et sournoisement installée, je dirais à l'insu de mon plein gré (lol). Je faisais preuve de "fièvre acheteuse" et ma carte bleue n'avait même pas le temps de retourner dans ma poche entre deux stands par lesquels j'étais attirée comme par un aimant ! Une petite info :Inutile de prendre du paracétamol ça ne soigne pas la fièvre acheteuse !


    Alors puisque les médecins ne savent pas donner de nom à cette maladie, je l'ai baptisée LA STOCKAGITE AIGUE !
    Puisqu'ils ne la connaissent pas ils ne savent pas la soigner, alors j'ai mis en place un protocole auquel je me tiens, je pars dans les salons ou en "ballades broduresques" avec les copines,
    UNIQUEMENT avec un budget en espèces ! J'oublie le chéquier et la carte bleue.
    Ce qui évite aussi à mon banquier d'avoir des sueurs froides.

    Amies brodeuses, je ne crois pas que cette maladie soit contagieuse, mais elle me semble néanmoins répandue dans notre milieu de petites croix ! Disons qu'elle se propage sans contagion !

    Si vous êtes atteintes comme moi, n'hésitez pas à venir le dire en laissant un commentaire ici ou en écrivant un article sur vos blogs, et peut être que vous avez trouvé un remède plus efficace que le mien, alors vos témoignages m'intéressent.
    !

    Au final, voilà un petit aperçu des effets secondaires de cette maladie !





    27 commentaires
  • Pascal, a laissé un  commentaire sur mon blog.
    Voici son commentaire :

    L'association Vaincre la Mucoviscidose de Montpellier organise une Expo Vente de Créations Manuelles (broderies, mosaïques, peintures, perles...) lors des Virades de l'Espoir le 30.09.2007 au profit de la mucoviscidose.


    Au fil de mes ballades sur les blogs des brodeuses, j'ai constaté qu'il y avait beaucoup d'amitié, alors, j'ai pensé que peut être nous pourrions, chacune en fonction de notre temps, apporter notre aide à cette Association de Montpellier, en faisant  différents objets en travail manuel.

    Je suis certaine que celles qui me liront ne seront pas indifférentes au combat quotidien que mènent les gens qui sont confrontés à cette maladie.

    Si vous allez sur le blog de Pascal, vous trouverez toutes les explications concernant cette vente-expo.

    Je sais aussi que les accros des points de croix se font un réel plaisir à offrir leurs ouvrages, alors je suis persuadée que d'offrir dans le but d'aider ne peut être que MOTIVANT !

    Je ferai pour ma part des petites choses brodées pour cette occasion,  et je veux croire que je ne serai pas la seule et que vous serez nombreuses à répondre à cette demande.










    3 commentaires
  • Voici un article paru sur SLD, concernant le génocide au Darfour.
    En cliquant sur le lien en bas de cet article vous pourrez signer l'appel pour faire entendre votre voix , cela ne vous prendra que peu de temps et peut être que les consciences se réveilleront.

    "

    Sauver Le Darfour

    En silence, tout comme il y a douze ans au Rwanda, se déroule le premier génocide du 21 siècle dans une région de l'Ouest du Soudan, le Darfour.
    Depuis l'hiver 2003, 300 000 hommes, femmes et enfants y sont morts de l'incurie médiatique et politique.

    Les milices Janjawids, alliées du gouvernement soudanais de Khartoum, s'appuient sur les tribus musulmanes "arabisées" pour massacrer les tribus musulmanes "africaines" contestataires de l'Ouest du pays.
    Des Organisations Non Gouvernementales et des journalistes sont même chassés du Darfour par le gouvernement soudanais.
    Le régime dictatorial de Khartoum orchestre ainsi sciemment la famine des populations du Darfour et le silence autour des massacres.

    Aujourd'hui, 2,5 millions de personnes ont été déplacées de cette région de 6 millions d'habitants.

    10 000 personnes y meurent chaque mois.
    Selon l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, le Darfour est "l'enfer sur terre".

    Seule l'intervention des casques bleus en vertu de l'article 42 du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies permettrait de prévenir ou de réagir, contre les attaques sur les populations civiles du Darfour et de protéger les travailleurs humanitaires afin qu'ils remplissent leurs missions en toute sécurité.

    La décision de faire cesser le génocide au Darfour par les casques bleus incombe en premier ressort aux 5 Etats membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.

    Si une résolution n'est pas prise en ce sens, c'est notamment parce que les peuples des membres du Conseil de sécurité ne les interpellent pas sur ce sujet.
    De l'indifférence des peuples naît l'inaction des gouvernants.

    Madame, Monsieur la mobilisation de notre pays, de nos responsables politiques et de nos citoyens, est essentielle à la survie des 6 millions d'habitants du Darfour.

    La communauté internationale doit passer outre le refus du régime "illégitime" de Khartoum d'accueillir des Casques bleus et cesser de se servir de la sémantique (génocide ou pas) comme prétexte à la non-intervention.

    Sauver Le Darfour, SLD, réclame la tenue d'élections libres sous supervision de l'ONU seul moyen de rétablir la paix en restaurant la Démocratie.

    Sauver Le Darfour doit devenir le slogan de la mobilisation en faveur les populations trop longtemps opprimées du Soudan.

    Le temps du réveil citoyen est venu. "

    Signez l'appel pour Sauver Le Darfour !http://www.sauverledarfour.org/appel.php

    1 commentaire
  • Je ne sais pas le temps que vous avez aujourd'hui, mais dans le sud de l'Ile de France il est tout tristounet !
    Gris, pluvieux et surtout pas chaud !
    Le "lézard" que je suis ne trouve pas cela à son goût, transat et piscine ne seront donc pas au programme de ce week end de Pentecôte.
    Je vais donc me réfugier dans ma "tour d'ivoire" pour broder, j'ai plein de choses sur le feu en ce moment, mais je ne peux rien vous dire ou vous montrer puisqu'il s'agit de surprises .
    Mais si le soleil est absent de notre ciel, il reste présent dans nos coeurs, et c'est en toute amitié que je vous offre ces quelques photos de mes clématites.
    Belles, délicates, quand je les regarde je me dis qu'en fait la perfection existe un peu sur cette Terre !
    Merci Dame Nature pour ce cadeau !
    Je vous souhaite un très beau dimanche !


    7 commentaires

  • Mam'Soazic m'a demandé si je pouvais faire un "PAZAPA" pour la confection des guirlandes de poupées lavande.
    Alors je m'y suis attelée et je vous décris les différentes étapes de la recette.

    Ingrédients :
    • Du tissu
    • De la laine + une grosse aiguille
    • Du fil + une aiguille
    • Un anneau de rideau (diamètre 25 mm)
    • Un petit bout de ruban en satin
    • De la lavande
    etape1.jpg
    Tracer 4 cercles sur le tissu, personnellement j'utilise un cerceau de tambour à broder d'un diamètre de 12.5 cm.

    Découper les cercles.
    Dévider 12 longueurs de laine (chaque longueur fait environ 80 cm) ne pas les couper.
    Si on veut une tresse plus épaisse il suffit de prendre plus de longeurs mais toujours en nombre pair de façon à ce que les 2 extrémités de la laine soit du même côté (celui que l'on coupera ultérieureurement)

    etape3.jpg
    Passer la laine dans l'anneau de rideau (côté sans les extrémités) et ensuite couper toutes les boucles de laine de la partie opposée à l'anneau.
    etape4.jpg
    etape5.jpg
    etape6.jpg

    Tresser la laine pour faire une jolie natte, égaliser les pointes et nouer le petit ruban de satin pour cacher le noeud.

    Prendre l'équivalent de 4 cuillères à soupe de graines de lavande.


    Mettre la lavande au milieu de chaque cercle de tissu un peu au dessus du diamètre.
    etape10.jpg
    Replier en veillant à centrer au mieux la lavande

    Froncer et encercler la tête de la poupée en serrant très fort
    etape12.jpg
    etape13.jpg
    Fixer ensuite les poupées à intervalle régulier sur la tresse avec un morceau de laine noué autour de leur cou et en passant dans la tresse pour cacher le noeud et éviter que les poupées ne glissent.
    etape14.jpg
    etape15.jpg Et voilà votre guirlande est terminée !!!
    Fastoche non !!!!!

    Alors si vous décidez de faire des petites guirlandes, ce serait super sympa de me les montrer !

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  • fraises.jpg
    En pleine saison manger des fraises quoi de plus normal ?
    Mais hors saison est-ce bien raisonnable ?
    Voici un article édifiant et même terrifiant !


    PAR Claude-Marie Vadrot
    Politis jeudi 12 avril 2007
     
     
     

    D'ici à la mi-juin, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes
    de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises » ces gros trucs rouges,
    encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant
    à des tomates. Avec d'ailleurs à peu près le goût des tomates...
    Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls
    les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit
    qui se brade actuellement entre deux et trois euros le kilo sur les marchés
    et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru
    1 500 km en camion.
    À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un
    parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d'échappement.
    Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie,
    sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir,
    l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs
    d'Europe.
     
    Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF-France s'intéresse à la
    marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée
    l'aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française
    (dont une partie, d'ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions
    écologiques). Ce qu'ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que
    confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché.
     
    Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine
    empiètent déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national.
    Officiellement, 60 % de ces cultures seulement sont autorisées ; les autres
    sont des extensions « sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme
    les yeux en dépit des protestations des écologistes. Les fraisiers destinés
    à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive
    plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors
    saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des
    frigos qui simulent l'hiver, pour avancer leur production.
    À l'automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune
    détruite avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un
    poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant
    la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second,
    composé de chlore et d'ammoniaque, est aussi un poison dangereux : il bloque
    les alvéoles pulmonaires.
     
    Qui s'en soucie ? La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient
    une main-d'oeuvre marocaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés
    et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en
    brûlant les résidus des serres en plastique recouvrant les fraisiers au
    coeur de l'hiver... Un écologiste de la région raconte l'explosion de
    maladies pulmonaires et d'affections de la peau.
     
    Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui
    transporte des engrais, des pesticides et des fongicides. Les cultures sont
    alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon
    illégale.
     
    2 000 hectares de forêt ont été rasés pour faire place aux fraisiers.
     
    La région d'Andalousie devient une savane, et les oiseaux sont obligés de
    migrer. On constate aussi la disparition de petits carnivores, des petits
    lynx, dont il ne reste plus qu'une trentaine dans la région, leur seule
    nourriture, les lapins, étant en voie de disparition.
     
    La saison est terminée au début du mois de juin.
    Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit
    enfouies n'importe où, soit brûlées sur place.
    Et les ouvriers agricoles sont priés de retourner chez eux ou de s'exiler
    ailleurs en Espagne.
    Remarquez : ils ont le droit de se faire soigner à leurs frais au cas ou les
    produits nocifs qu'ils ont respiré ...
     
    La production et l'exportation de la fraise espagnole, l'essentiel étant
    vendu dès avant la fin de l'hiver et jusqu'en avril, représente ce qu'il y a
    de moins durable comme agriculture et bouleverse ce qui demeure dans
    l'esprit du public comme notion de saison.
    Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera
    transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à
    s'installer.
    Avant de venir de Chine, d'où sont déjà importées des pommes encore plus
    traitées que les pommes françaises...

    2 commentaires
  • Comme je vous l'avais dit précédemment, l'échange du mois de mai sur le forum des ciseaux d'argent avait pour thème les biscornus.
    Ce qui est très sympa c'est que nous ne savons pas de qui nous parviendra notre cadeau, c'est donc la surprise jusqu'a l'arrivée du courrier ! Et j'adore les surprises !
    Il y a quelques minutes le facteur a donc déposé une enveloppe rebondie dans ma boîte , je l'ai ouverte avec ma patience habituelle, c'est à dire très très vite, et j'ai découvert non pas UN mais DEUX biscornus brodés par Marie.
    Ils sont absolument adorables, et pour vous montrer combien le "petit frère" est petit j'ai piqué une aiguille dedans !
    Un vrai travail d'orfèvre !
    Marie les a brodés avec un fil Atalie hors collection. Puisque je parle de collection, voici donc deux nouveaux sujets qui vont aggrandir la mienne (de collection) !
    Un tout grand merci à toi, Marie, et de gros bisous !!!!

    3 commentaires
  • En faisant mon petit tour quotidien des blogs de brodeuses, j'ai vu que Martine290 relevait le défi lancé par la coccinelle brodeuse. A savoir raconter nos débuts de brodeuse.
    J'ai trouvé l'idée fort sympathique et je me suis dit que j'allais vous raconter mes débuts.
    C'est assez drôle de voir que nombreuses sont les brodeuses qui ont commencé plus ou moins de la même façon !
    Je suppose que celles qui sont de ma génération, (je suis née en 1958) ont connu les cours de couture dès l'école primaire, et c'est donc à cette époque que j'ai commencé à "piquouser" de la toile. Certaines se souviendront que lorsque nous mangions à la cantine de l'école, nos serviettes de table devaient être rangées dans des porte-serviettes, alors mes débuts sont justement ces porte-serviettes. Je les ai gardés en souvenir et même s'ils ont quelques trous d'usure, je les conserve précieusement !!! Ils feront partie de l'héritage des mes enfants, à moins qu'ils ne décident de s'en servir pour cirer les chaussures !!!!
    Pour voir ces premiers pas c'est ICI !

    Puis il y a eu d'autres bricoleries, qui au fil du temps ont disparu. Puis ensuite une très très longue période d'abstinence !
    Il faut bien que jeunesse se passe et d'autres occupations sont venues comblées mes loisirs.Lorsque j'étais enceinte de mon troisième, je me suis retrouvée immobilisée pendant de longs mois, une de mes amies brodait, alors l'envie m'est revenue. J'ai fait quelques ouvrages en broderie traditionnelle, des napperons et j'ai commencé un service de table pour ma fille aînée, j'ai honte mais je dois avouer que j'ai brodé les 6 serviettes et qu'il me reste toujours le chemin de table de la nappe. Tout cela est bien rangé et un jour je vais certainement le ressortir pour le terminer, il attend depuis 13 ans maintenant, il n'en est plus à quelques mois ou années près !!!!
    J'ai alors acheté des kits, et j'ai fait les traditionnels ABCédaires pour mes filles. Cela me fait penser que j'en ai un immense bien planqué dans un coin du grenier qu'il faudra que je ressorte pour prendre en photo !
    Evidemment je brodais sur de l'aïda 5 ou 7, et tout cela finissait en cadre.
    Comme il n'y avait pas d'APN, et que j'étais loin d'imaginer qu'un jour tout cela se retrouverait sur la grande toile, je n'ai que quelques photos des ouvrages qui sont restés dans le cercle familial.
    C'est à cette même époque que j'ai initié à la broderie ma fille Aurore qui avait 18 ans. Elle a adoré et n'a jamais arrêté. Moi j'ai refait un break de quelques années, et quand je voyais ce que faisait ma fille, je me disais :
    "C'est quand même pas possible, tu lui a appris à broder et tu ne fais plus rien."
    Alors je suis repartie de plus belle, je ne fais pratiquement plus de kits, mais je compose en piochant à droite à gauche, et en achetant des grilles. J'ai complètement abandonné l'aïda et je ne brode que sur du lin de 12 à 20 fils ou de l'étamine.
    J'adore faire des petits trucs, les coussinets, les biscornus, les sachets, les sacs à lingerie, bref plein de choses. Et mon plus grand plaisir est de les offrir.
    Aujourd'hui grâce à l'APN, tout est photograhié et archivé ! Vive la technologie !

    Si vous êtes curieuses, vous pourrez voir ICI, les différents ouvrages faits, car mon blog est récent et avant sa naissance j'alimentais mon site internet.

    Voilà l'histoire de mes débuts racontée grâce à l'idée de la Coccinelle brodeuse et poursuivie par Martine290.


    4 commentaires
  • Rien à voir avec ma passion pour la broderie, les fleurs et les photos, mais aujourd'hui j'ai envie de pousser un gros coup de gueule après l'annonce du  futur retrait des panneaux signalant les radars fixes.
    Oui je sais que plus de 70% des personnes intérrogées sont favorables à cette disposition, j'en déduis donc que je fais partie d'une minorité.
    Certains disent que cela évitera les freinages brusques et donc les risques de carambolages aux abords des radars.
    Je pense qu'il est tout aussi dangereux de rester les yeux fixés sur son compteur pour être sûr de ne pas dépasser la limitation indiquée au passage devant le radar. Quand on regarde son compteur on ne regarde pas sa route, d'autant plus que certains radars flashent à seulement 1 ou 2 kilomètres au dessus de la vitesse autorisée.
    J'ai noté, et je ne suis pas la seule, qu'en France nous avons des limitations à 30-50-70-90-110-130 km/H, or, tout le monde peut facilement constater que ces chiffres impairs sont seulement marqués par des traits sur nos compteurs, seuls les chiffres pairs figurent. Il faut donc viser juste pour être pile poil à la vitesse limite autorisée.
    Pourquoi les constructeurs ne font pas comme sur certains véhicules poids lourds, des marques oranges sur les compteurs de vitesse qui correspondraient aux différentes limitations de vitesse ????
    Pourquoi dans les agglomérations nous n'adoptons pas la méthode de certains pays nordiques ? un radar aux entrées et aux sorties des villes ? c'est une pratique très efficace, tout le monde sait que les vitesses sont systématiquement contrôlées et donc respectées.

    Je fais quelques 60 000 kilomètres par an en voiture,je crois être ce qu'on appelle une habituée de la route et si je suis complètement en accord avec des vitesses très réduites en agglomération, je trouve complètement abusives les limitations à 130 sur les autoroutes et 110 sur les 4 voies. Je n'ai pas dis pour autant qu'il fallait considérer les routes comme des circuits de Formule 1! 
    Nous avons aujourd'hui des mécaniques très au point et fiables. Il me semble bien plus dangereux de ne pas marquer un stop ou de franchir une ligne blanche que de rouler à 150 km/H sur les autoroutes. Mais je constate quotidiennement que malheureusement  rares sont les gens qui se font prendre en grillant un stop ou en doublant sur une ligne blanche.
    Il est vrai aussi que c'est beaucoup plus simple de mettre un radar automatique qui fait le boulot tout seul.
    Il n'en restera pas moins, que les véhicules avec des plaques étrangères pourront continuer à ne pas respecter les limitations puisque les conducteurs ne sont pas inquiétés par la suite.
    Je trouve que la signalisation des positions des radars nous permettait d'être vigilants puisqu'ils sont censés être placés à des endroits dits dangereux. Même avec le retrait prévu de ces panneaux de signalisation, je ne suis pas persuadée que toutes les limitations seront respectées, ce qui va encore entraîner une valse des points de nos permis de conduire , et inévitablement augmenter le nombre de conducteurs qui circuleront sans permis.
    Aujourd'hui certains chiffres annoncent 2.7 millions de conducteurs sans permis, mais aucune information précise n'est disponible, et il est fort à parier que ce chiffre est en dessous de la réalité.

    Il me semble que nous aurions à déplorer moins d'accidents si les usagers faisaient preuve d'un peu plus de courtoisie et de civilité, ce n'est pas obligatoirement une question de vitesse excessive. Enfin c'est ce que je constate.

    Je sais que ceux qui liront cet article ne seront pas forcément d'accord avec moi, et c'est leur droit le plus strict, mais je sais aussi que bon nombre de gens risquent de se retrouver sans permis, et si ils ont en besoin comme moi pour travailler, que deviendront-ils, il iront pointer aux ASSEDIC ???

    Maintenant je me pose aussi la question de savoir ce qu'il va advenir de nos GPS qui indiquent la position des radars, ils vont nous être confisqués ???

    Voilà c'était mon coup de gueule du jour !


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